Le Parc National de La Vanoise (PNV) contribue depuis 1963 à la qualité de l’environnement dans lequel s’inscrit notre commune. Rénové en 2014, le refuge du Saut marque l’entrée du PNV depuis la Réserve naturelle du Plan de Tuéda, implantée en totalité sur le territoire communal.
Réserve Naturelle de Tuéda
100ème réserve naturelle de France, la réserve de Tuéda a été créée en 1990. Située en aval du Parc National de la Vanoise, elle s'étend du lac de Tuéda au glacier de Gébroulaz, en passant par le refuge du Saut, englobant les deux rives du Doron des Allues. Attenante à la zone centrale du Parc, la réserve a une superficie de 1 112 hectares et s' étage de 1 650 mètres à 3 153 mètres d'altitude.
Gérée par le Parc National de la Vanoise, elle présente un milieu naturel exceptionnel : l'une des plus belles cembraies d'Europe (formée par les pins cembro ou arolles), des espèces rares, en particulier la linnée boréale (relique des époques glaciaires) et le tétras-lyre (ou petit coq de bruyère).
https://www.plandetueda-reservenaturelle.fr/Sites remarquables
- le sentier glaciologique et pédagogique,
- le sentier botanique balisé afin de découvrir plus de 80 espèces de la flore alpine,
- le refuge du Saut.
Télécharger la charte du promeneur en Savoie
Maison de la Réserve de Tuéda
Accueil, espace d’exposition, documentation, restauration et toilettes
tél. : 04 79 01 04 75
Demande d’autorisation particulière
Parc National de la Vanoise, Gestionnaire de la réserve
Tél. : 04 79 62 30 54
www.vanoise.com
Réglementation
- Arrêté préfectoral règlementant les usages du Plan de Tuéda n°2020 / 478 / SPA
- Le statut de réserve implique une réglementation spécifique : consulter le décret de création de la Réserve Naturelle de Tuéda.
Parc National de la Vanoise
Le Parc National de la Vanoise est le premier Parc National créé en France, en 1963. Quelques chiffres :
• superficie : 53000 hectares, dont 1720 sur le territoire de la commune des Allues (partie supérieure de la vallée des Allues),
• altitude : de 1250 mètres à 3855 mètres, avec la Grande Casse comme point culminant.
Informations pratiques
• Accès à pied uniquement, depuis le lac de Tueda (Méribel Mottaret). Le refuge du Saut situé à 2h30 de marche « facile » marque l'entrée du PNV.
• Pratique de la pêche : consulter le dépliant du Parc 2021
• Renseignements
www.vanoise.com ou point info PNV à l'Office de Tourisme de Méribel. 04 79 08 69 88
La montagne du Saut, site de référence scientifique
Ce “laboratoire à ciel ouvert” est dédié à l’étude et au suivi de la biodiversité en lien avec les changements climatiques. Situé sur la commune des Allues, le site de la Montagne du Saut couvre une surface de 1340 ha, et se déploie de 2050 m à 3500 m d’altitude, avec des expositions variées. C’est un espace très représentatif de la grande diversité des paysages alpins : glacier blanc et glacier rocheux, pelouses et landes alpines, falaises et éboulis, lacs et torrent.
Pourquoi avoir choisi le site de la montagne du Saut ?
C’est l’un des rares alpages de Vanoise sur lequel le pastoralisme n’est plus pratiqué depuis plus de 50 ans. Cette forte naturalité est gage d’une biodiversité originale. Le Parc national de la Vanoise, avec la commune, a dédié ce site à la recherche scientifique, notamment pour documenter les effets du réchauffement climatique sur les milieux et les espèces de haute altitude.
En dehors de la randonnée et de la pêche sur le lac du Mont Coua, les seules activités qui s’y déroulent sont aujourd’hui des travaux scientifiques dont un ATBI (All Taxa Biodiversity Inventory), ou Inventaire général de la biodiversité. Toutes ces programmes de recherche sont conduits dans le respect de l’environnement et de la réglementation du cœur du Parc national, et sont étroitement suivis par le Conseil scientifique du Parc.
Pourquoi faire un inventaire de la biodiversité méconnue ?
Le Parc national de la Vanoise est un territoire riche de biodiversité, abritant de nombreuses espèces patrimoniales. Si certains groupes comme les mammifères, les oiseaux ou les plantes à fleurs sont bien connus, il n’en va pas de même pour les invertébrés, les lichens… Les inventaires généralisés de la biodiversité visent justement à faire progresser les connaissances sur ces groupes qui nécessitent la mobilisation de rares spécialistes et pour lesquels de nombreuses espèces restent encore à décrire.